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L'Infolettre de France Univers
Articles récents

Infolettre n°26 - Avril 2011

31 Mai 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Paulhan : correspondanceslChateaubriand dramaturgelRoland CailleuxlMardis littéraires de Jean-Lou Guérinll’inspecteur Columbolle Prix LyssenkolSalon international du portrait

*       Jacqueline Paulhan nous informe de deux publications de correspondance d’un grand intérêt, marquées par la présence de Jean Paulhan. La première, chez Gallimard, est la Correspondance Paulhan-Armand Petitjean 1934-1968. Fils du fondateur de Lancôme, Petitjean fut un philosophe de la société occidentale, précurseur de l’écologie et, à l’occasion, critique littéraire perspicace : sa Présentation de Swift demeure un des rares ouvrages français de référence sur l’auteur des Voyages de Gulliver. Seconde parution, aux Éd. La Part commune à Rennes : Correspondance Jean Guéhenno-Louis Guilloux 1927-1967, deux interlocuteurs privilégiés du pape de la NRF. Pour consulter le catalogue et commander : www.lapartcommune.com/dhtml/home.php

*       La Maison de Chateaubriand annonce pour le 5 de ce mois une « conférence-débat » menée par André Le Gall sur un sujet peu fréquenté et qui devrait donc exciter au plus haut point la curiosité des passionnés du Vicomte : la tragédie en vers Moïse qu’il écrivit sur le tard (fin des années 1820) et ne parvint jamais à faire représenter. www.maison-de-chateaubriand.fr

 André Le Gall a écrit de nombreuses pièces radiophoniques et, pour Flammarion, des biographies remarquées de Corneille, Racine, Pascal, Ionesco. www.andrelegall-auteur.com/

*       Christian Dedet nous signale la sortie en librairie, ces jours-ci, de la réédition par Le Dilettante du roman de Roland Cailleux paru en 1943 à la NRF : Saint Genès ou la vie brève. « Cette réédition, précise l’auteur de Sacrée Jeunesse, venant après celle d'Une lecture au Rocher, participe à la remise à jour de ce très grand écrivain jusque là trop méconnu." Un chapitre inédit et une préface chaleureuse de Michel Déon complètent l’ouvrage, salué en son temps par Maurice Blanchot et Julien Gracq. www.ledilettante.com/catalogue.asp

*       Rappel : la conférence-débat dans le cadre des « Mardis littéraires de Jean-Lou Guérin » le 19 avril prochain, à 20 h au Café de la Mairie, place Saint-Sulpice, 75006 Paris.  Jack Forget, président de l’International School of Management, y présentera son roman l’Arbre à tiroirs, publié par les Éd. France Univers. Titre de sa causerie : « Peut-on réussir sa vie ? » Il est prudent d’arriver un peu en avance. http://lesmardisdejeanlou.blogspirit.com/

*       Alfred Eibel viendra le 11 avril au micro de Français mon beau souci (Radio Courtoisie, de 10 h 45 à 11 h 45) pour parler de Tout sur Columbo qu’il vient de cosigner avec Robert Gordienne aux Éd. Le Dauphin vert. www.editionsledauphinvert.fr  Ce dictionnaire sur la célèbre série de télévision américaine trouve naturellement sa place dans une émission consacrée à la Journée des dictionnaires. Alfred Eibel vient également de publier aux Éd. Finitude De passage à Paris, recueil de portraits et d’entretiens réalisés avec des écrivains américains, et annonce la parution imminente aux Éd. du Sandre de Hors Commerce, réédition d’un ouvrage publié en 1974 par sa maison d’édition de Lausanne, qui recueillait plus de cinq cents pages d’écrivains particulièrement choisis, et pour certains de façon prémonitoire. www.editionsdusandre.com/ On peut lire le très intéressant Journal sur Toile d’A. Eibel en suivant le lien : www.memoirememoires.wordpress.com/

*       Créé par le Club de l’Horloge (président : Henry de Lesquen), le Prix Lyssenko 2011 a été décerné par un jury secret de spécialistes de haut niveau à Philippe Meirieu, « pour sa contribution majeure à la ruine de l’enseignement ». M. Meirieu a notamment attaché son nom à la croyance aux vertus pédagogiques de l’initiative spontanée des élèves, qu’il s’agirait seulement d’« accompagner » tant bien que mal. Depuis cinquante ans que notre enseignement est ainsi « repensé » par des « pédagogues », nul n’ignore que, mesuré par les observatoires étrangers, il est passé de l’excellence aux derniers rangs des pays développés.

*       Le Monde de l’Art et des Lettres communique : « Du 23 avril au 8 mai, au château de Beauregard (41120 Cellettes) pour la première fois va se tenir un salon international du portrait. Événement marquant pour le monde des arts en général et de la figuration en particulier. L’intention est de tisser un lien entre passé et présent, en présentant un panorama, le plus exhaustif possible de l’art du portrait au XXIe siècle. www.beauregard-loire.com

*       Dans le cadre de ses « Dictées » qui connaissent un succès croissant, Jean-Pierre Colignon, administrateur de Défense de la langue française, annonce pour le 16 avril à Rabat la finale du Championnat du Maroc. Nombreux championnats en France. Pour tous renseignements, s’adresser à DLF : 01 42 65 08 87. www.langue-française.org

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Ecrivains de France, XXe siècle

13 Avril 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

   Ecrivains de France, XXe siècle, par Michel Mourlet, qui vient de paraître aux Editions France Univers, est la réédition revue et augmentée (de cinq chapitres) de l'ouvrage coédité sous le même titre en 1997 par Valmonde/Trédaniel. L'ouvrage de 350 pages peut être commandé en librairie ou directement à l'éditeur pour le même prix, franco de port : 24 €. Les écrivains étudiés sont au nombre de trente-deux, d'Anouilh à Volkoff en passant par Beckett, Claudel, Montherlant , Sartre, etc. Nous avons le plaisir de vous en proposer ci-dessous l'"Avant-propos 2011".

 

Avant-propos 2011

 

La première édition d’Écrivains de France, XXe siècle publiée en 1997, et ses retirages successifs, ont été assez vite épuisés. Aux abords de l’an 2000, ses coéditeurs se recentrèrent, comme on dit, sur leur « cœur de métier » qui n’était pas ce genre de littérature, de sorte qu’une survie chez eux de l’ouvrage devenait improbable. Et puis, d’autres chats à fouetter firent que je l’oubliai un peu.

 Il y a quelques mois, un érudit transalpin me demanda si j’envisageais une réédition de ce livre, dont il avait eu connaissance au cours de recherches sur Montherlant. Presque au même moment, une lectrice qui se l’était procuré sur la Toile où quelques exemplaires, paraît-il, figurent encore à l’étalage, me fit part du plaisir qu’elle éprouvait à le lire. Je commençai alors à repenser à ces textes, jalons de mes lectures, voire de mes émotions de spectateur. Puisqu’ils étaient devenus quasiment introuvables, pourquoi ne pas les remettre en circulation, en y ajoutant peut-être quelques chapitres ?

   La collection qui les avait accueillis s’intitulait « Médaillons ». Titre assez explicite. Rien qui ressemble à une histoire de la littérature, aucune mise en perspective, nul système, ni même un reflet complet de mes préférences. Ce ne sont là que portraits et flâneries occasionnés par  le cours des choses, pour ne pas utiliser le mot « actualité » : mot un peu trop galvaudé, dont la propriété la plus certaine est de se périmer dans le quart d’heure qui suit. Simplement, s’il ne prend pas en compte – il s’en faut de beaucoup – tous mes auteurs de chevet, mon choix ne doit rien non plus au hasard ni à la douteuse tentation de l’objectivité. Les écrivains dont je traite ont tous parfaitement rempli la mission, primordiale à mes yeux, de me toucher en quelque point sensible de l’esprit. Les chapitres ajoutés à cette réédition sont au nombre de six.  Un salut à André Suarès, portraitiste lui aussi ; la visite d’un monument de notre théâtre : Jules Romains ; Roger Judrin, chapitre que j’aurais pu intituler « La Rochefoucauld existe, je l’ai rencontré » ; un additif à Jean Dutourd, rédigé en hommage après sa mort, un autre à Montherlant, pour me réjouir de sa récente levée d’écrou ; enfin, ma rencontre avec le fantôme de Sartre, dont l’Être et le Néant (si curieux que cela puisse paraître) joua un rôle considérable, à la fin de mon adolescence, dans la formation de ma pensée .

 Si j’ai souhaité faire revivre ce livre, ce n’est donc point pour épuiser un sujet ni bouleverser le paysage. Mon ambition est plus modeste : je voudrais donner à quelques lecteurs – comme j’en ai reçu témoignage à maintes reprises avec la précédente édition – le désir d’aller plus avant, par leurs propres moyens, dans la connaissance ou la reconnaissance de tel ou tel auteur. Ce fut un peu le mobile qui me poussa en d’autres temps à parler de théâtre et surtout de cinéma.

Ce qui acheva de me décider, en feuilletant le dossier dudit livre sorti de mes archives, fut d’y retrouver la lettre que l’un de nos plus illustres metteurs en scène-comédiens de théâtre, Jean-Laurent Cochet, m’avait adressée en 1997 après avoir lu Écrivains de France. J’en citerai ce fragment : « J’ai grâce à vous, ô honte à moi ! fait la découverte éblouie de deux merveilles : Fraigneau et Benoist-Méchin. Une révélation. Une jubilation. Je suis transporté. Et je fais profiter d’autres ignorants que j’aime de mon enchantement. Nos différents libraires croulent sous les demandes du Rêve le plus long de l’Histoire, de Guillaume Francœur et autres Miracles amicaux. Je suis au comble de la joie de m’être plongé dans ces œuvres si riches, si singulières, si intelligentes et si passionnées. Je vous le dois. Merci à vous. »

     Qu’une étincelle jaillisse entre une de mes phrases et un esprit en éveil, je m’estime récompensé.

  

                                                                                                                                 Michel Mourlet

 

 

 

 

 

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Infolettre n°25 - Mars 2011

25 Mars 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Châlus-Maulmont lPéril en la demeurel Nos auteurs sur les ondeslUn blog pour Jacques Lemarchandlla disparition de Jean-José MarchandlJournée des DictionnaireslCultureMag

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*       Deux ouvrages en préparation aux Éditions France Univers. L’un dévolu au principal instrument de travail des Français : leur propre langue ; l’autre à notre patrimoine historique et architectural ; en l’espèce : le château de Châlus-Maulmont. Le succès constant de nos livres consacrés au français – considéré comme arme prioritaire de défense nationale – n’est pas la seule raison de notre choix du premier ouvrage : Péril en la demeure offre surtout la particularité d’âtre l’œuvre d’un grand universitaire américain francophile, Robert J. Berg, professeur de littérature française, auteur de plusieurs ouvrages écrits directement en français et dont la bête noire est l’idiot de village, parfois ministre, qui croit qu’il faut jargonner le « petit nègre » angloricain pour s’assurer une place au soleil. Second ouvrage : un album richement illustré qui racontera l’histoire des lieux légendaires, but de pèlerinage des touristes anglais, où se termina l’existence du roi Richard Cœur de Lion. Nous y reviendrons.

*       Nos auteurs sur les ondes : D’elle-même, de ses goûts, de ses documentaires diffusés par la chaîne Public Sénat, dont le récent Voyage en « Beurgeoisie », de son livre Te souviens-tu de moi ? publié par France Univers, Sonia Kichah s’est entretenue longuement sur Radio France Internationale, dans l’émission « En sol majeur » le 11 mars. On peut écouter l’émission à tout moment en suivant le lien http://www.rfi.fr/emission/sol-majeur. Auteur de l’Écran éblouis-sant qui vient de sortir aux PUF, d’Instants critiques (Alexipharmaque) et de la réédition augmentée d’Écrivains de France, XXe siècle (France Univers) qui paraîtront à la fin de ce mois, Michel Mourlet, après « le Libre Journal du cinéma » précédemment annoncé, sera reçu à « Projection privée », l’émission sur le cinéma de France Culture, durant 50 minutes, le 2 avril à 14 h. D’autre part,  l’enregistrement de son dialogue du 11 mars, également sur France Culture, avec Adèle Van Reth dans « les Chemins de la connaissance », s’écoute en cliquant sur : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-3941521#reecoute-3941521

*       Le grand critique dramatique Jacques Lemarchand (1908-1974), qui marqua le monde du théâtre par ses chroniques de Combat et du Figaro littéraire, a tenu un Journal de 1959 à sa mort. La publication en sera prochainement assurée par les Éditions Claire Paulhan. C’est ce que nous apprend un tout nouveau blog à consulter par le lien : http://jacques-lemarchand.blogspot.com

*       La télévision française vient de perdre (le 8 mars) un de ses phares (au sens hugolien) : Jean-José Marchand, dont la série Archives du XXe siècle reste dans la mémoire de ceux qui ont connu l’époque où la télévision existait en tant qu’institution culturelle de tout premier plan. Ses portraits-entretiens d’écrivains, peintres, comédiens, voire de farceurs emblématiques de leur époque (Sollers), seront une mine d’or pour les historiens de l’avenir et… le 8e Art lui-même quand il se ressourcera dans son patrimoine et ses ambitions originelles.

*       Madame Élisabeth Reyre, présidente des Amis de Jules Renard, communique : Parution des actes du Colloque "Jules Renard, un œil clair pour notre temps" qui s'est déroulé il y a un an à Paris-Diderot. On peut se procurer le volume (20 €) auprès de l'Association : 45, quai   Carnot 92210 Saint-Cloud.

*       Nombreux événements et manifestations artistiques et historiques au Pavillon Henri II de Villers-Cotterêts, organisés par les Amis du Pavillon Henri II : 15, passage du Manège, 03 23 53 78 50. En découvrir le programme sur www.pavillonhenriII.com

*       La prochaine émission de « Français, mon beau souci », lundi 11 avril à 10 h 45 sur Radio Courtoisie et rediffusée trois fois, aura pour sujet la Journée des dictionnaires du 16 mars à l’Université de Cergy-Pontoise, organisée chaque année par le Pr Jean Pruvost., qui sera l’invité de l’émission avec un de ses collaborateurs.

*       « Pasteur parlait français » : ce slogan des manifestations de la Ligue internationale des scientifiques pour l'usage de la langue française (LISULF) aura mobilisé beaucoup de monde au Québec le 23 mars, et beaucoup moins en France où, en dépit du ravalement des façades historiques, on sait que la Collaboration a toujours fait recette, depuis Cauchon jusqu’aux récents lauréats de la Carpette anglaise.

*       Le Monde de l’Art et des Lettres nous conseille de lire sur la Toile CultureMag, où la culture se pratique en toute liberté sous l’impulsion de Salsa Bertin :    http://www.culturemag.fr/

 

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Infolettre n°24 - Février 2011

25 Février 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Le retour de l’Infolettre˜ Jack Forget, Sonia Kichah et le bi-centenaire de Musset˜ Une performance de Cochet˜ Salon du Livre˜ L’Écran éblouissant ˜ Premier Cahier Diaghilev =======================================================================

 

  •       Après cinq mois d’absence dus à une grave panne informatique, l’Infolettre de France Univers « refait surface » et a le plaisir d’informer des dernières parutions de notre département Édition ceux de ses aimables lecteurs qui n’en auraient pas encore connaissance. Le roman de Jack Forget, l’Arbre à tiroirs, Août 54, en librairie depuis octobre, a fait l’objet de commentaires élogieux dans les supports papier et en ligne, notamment Valeurs Actuelles, La Manche libre, La Revue littéraire (entretien de J. Forget avec Alfred Eibel), Le Magazine des livres, La Vie littéraire.fr. Après la vente signature très réussie du 5 novembre à la Librairie Tome Dom, une autre signature est prévue à l’Atelier du Moulin de la Vierge (date non encore précisée), ainsi qu’une conférence-débat dans le cadre des « Mardis littéraires de Jean-Lou Guérin » le 19 avril prochain, à 20 h au Café de la Mairie, place Saint-Sulpice, 75006 Paris.
  •       Toujours à France Univers, deux ouvrages tout récents  : les Lettres de Dupuis et Cotonet d’Alfred de Musset, et un récit de Sonia Kichah, Te souviens-tu de moi ?, descente aux enfers amoureux ornée d’une citation des Chants de Maldoror et de dix illustrations en couleurs violemment expressionnistes d’Émilie Teillaud. Quant aux Lettres, peu rééditées quoique d’une actualité surprenante, elles sont l’une des rares contributions au bicentenaire de Musset, inscrit en 2010 au registre de ces hommages nationaux que l’on rend aujourd’hui un doigt sur les lèvres, en marchant sur la pointe des pieds.
  •       Depuis notre dernière Infolettre qui annonçait une émission sur la francophonie et la francophilie roumaine, avec Silva Gabriela Béju, sculpteur et architecte, et l’épouse du ministre roumain des Affaires étrangères, Français mon beau souci a reçu successivement Jack Forget pour parler de son livre et de la situation du français à New York, l’académicien Alain Decaux et Simon Le Bœuf à propos d’Alexandre Dumas et Villers-Cotterêts, Jean-Laurent Cochet et Antoine de Baecque, auteur d’une superbe Histoire de l’Odéon, pour discuter de théâtre, et évoquer l’étonnante « performance » de Cochet lisant durant vingt heures l’intégralité d’Albertine disparue devant une salle pleine (la Salle Gaveau) jusqu’au matin du lendemain.
  •       L’émission du 14 mars (rediffusée trois fois dans la semaine) se préoccupera de « la langue française à travers des souvenirs de journalisme et d’édition » : avec Guy Dupré, qui longtemps travailla chez Plon, et qui évoque les années 50-70 dans son Journal paru en juillet dernier chez Bartillat sous le titre de l’Âme charnelle ; avec, aussi, Hubert de Champris, qui parlera de Claude Imbert, grande figure du journalisme et ancien lauréat du Prix Richelieu décerné par Défense de la langue française. À noter : Pierre Londiche, le comédien très apprécié des auditeurs de Radio Courtoisie, apportera régulièrement, désormais, le concours de son talent à Français mon beau souci.
  •       Le Salon du Livre ouvrira ses portes le vendredi 18 mars. Lors de cette soirée d’ouverture, Michel Mourlet signera son nouveau livre : l’Écran éblouissant, Voyages en Cinéphilie 1958-2010, de 22 h à 22 h 30 au stand des Presses Universitaires de France (S34).  Porte de Versailles, Pavillon 1, bd Victor 75015 Paris. Le matin, de 11 h à midi, il sera reçu à France Culture par Michel Ciment après avoir été l’invité, la semaine précédente, sur la même chaîne, des Nouveaux Chemins de la connaissance. Mourlet sera également accueilli par Philippe d’Hugues le 24 mars, au Libre Journal du cinéma de Radio Courtoisie.
  •       Nouvelle publication du Monde de l’Art et des Lettres : le N° 1 des Cahiers Diaghilev. Abondamment illustré, il raconte la jeunesse et la formation de Serge de Diaghilev (origines familiales, la ville de Perm, premières influences, salon musical des Diaghilev, Pouchkine, premiers voyages en Occident, Paris, Berlin, Venise, Florence ; attaché à la direction des Théâtres impériaux, expositions de Saint-Pétersbourg, premières saisons russes à Paris…). Le deuxième Cahier sera consacré à l’époque 1909-1914 des Ballets russes, à Paris et Monte-Carlo ; le troisième à l’héritage des Ballets russes, de Ida Rubinstein aux Ballets de Monte-Carlo et à leurs épigones.  144 p., 21x29,7. Le cahier: 20€ + port. (15, rue Saint-Gilles 75003 Paris. mondelart@free.fr Tél. : 06 10 20 74 94.) http://www.lemondedelartetdeslettres.com
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L'ARBRE A TIROIRS par Hubert de Champris

19 Décembre 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

La chronique anachronique de Hubert de Champris

Tropiques des Capricorne

   On a lu il y a peu que le valeureux et vaillant Sébastien Lapaque, qui court les rues à l’égal d’un Bernanos en plus ramassé et semble habité de la même flamme, avait été lors d’un cocktail souffleté par un Jean d’Ormesson offensé. Nonobstant toute considération sur la forme, on louera toutefois ce dernier. Revenant sur son roman Au plaisir de Dieu, il nous énonça cette vérité première laquelle, lorsqu’elle est perçue, assimilée, travaillée jusqu’à ce qu’elle en devienne une obsession, signe le véritable écrivain et la conscience qu’il doit avoir de son noyau constitutif : avant Dieu, c’était le temps qui en était le héros. Certes, en bonne métaphysique, Dieu demeurait premier en tant précisément que créateur de l’espace et du temps, et l’écrivain – ce créateur de second ordre – n’était pas sans certaines accointances avec Lui puisqu’il aspire mutatis mutandis à rejoindre par les lignes cette éternité que, dès le départ, nous n’aurions jamais du quitter et dont il s’efforce à retrouver la senteur, ce bonheur immobile qui se confond avec les béatitudes. Mais, que voulez-vous, engagé dans l’Histoire, les pieds sur terre, l’homme de lettres (et vous avez noté qu’il n’y avait lieu de distinguer cette espèce-là de son synonyme d’écrivain) fait avec ce qu’il a – le temps – cette matière première chérie et abhorrée à la fois dont il a fini par comprendre qu’elle ne deviendrait la source de toutes ses richesses qu’en l’habitant. Oui, habiter le temps, s’y abriter, s’en occuper en occupant son espace ; s’en extraire de temps en temps, le regarder alors de haut comme une animal malfaisant, de loin comme une époque maudite dont on conjure le retour, toujours avec ce sentiment qui s’approche de la miséricorde et qui a nom : commisération. C’est là la nostalgie malheureuse. Quant à la celle qui s’applique au passé bienheureux, nous l’appellerons nostalgie du futur puisque son objet même réside non dans l’ambition de sa reconstitution ou de sa commémoration, mais dans sa réitération. Toute littérature en vérité alterne avec plus ou moins de talent, voire de génie, entre ces deux cheminements.

Amis lecteurs, cette entrée en matière – dans la matière du temps, vous l’avez saisi – pour vous dire que la vie littéraire n’est probablement pas tout à fait celle qu’en cette expression vous croyez entendre. L’adjectif « littéraire » pourra être compris comme un complément de nom, un génitif objectif (la vie de la littérature) et un génitif subjectif (la vie, la vraie vie en sa dimension littéraire ou, plus précisément, en ce qu’elle est, ou doit être liée de façon consubstantielle à la littérature). La vie nous devra avoir un air, un bon air littéraire. C’est dire que la littérature est ici le contraire de ce que le vulgus pecum entend lorsqu’il emploie l’expression : « oh ! ce n’est que littérature ! », manière de dire que c’est du pipeau, du sentiment, du féminin, du subjectif et du faux. La littérature, c’est la réalité, mieux : la vérité du réel mais mise en forme. C’est dire aussi que la littérature, le sentiment du littéraire, la saisie de l’éphémère, l’acharnement avec lequel, vaille que vaille, l’écrivain s’efforce de le prolonger jusqu’à nourrir l’ambition (quand bien même ce ne serait que noble illusion) de l’immortaliser ne se lovent pas uniquement dans le genre – bien souvent le mauvais genre – du roman. A l’examen, c’est avec dilection qu’ils se nichent dans le genre de l’essai, du récit, du document, de la monographie, de la biographie, que nous savons-nous encore…

   Tenez, il ne paye pas de mine cet Arbre à tiroirs (1) d’un certain Jack Forget, économiste de son état, ici mémorialiste d’un Paris 54 et de ses états d’âme sans fioritures aucunes, usant du présent narratif ,– temps pauvre à l’usage d’un temps bienheureux. On subodore en lui le complexe du Capricorne, de cet orphelin de fait ou de droit, peu importe, qui vous fait la grâce de vous faire croire qu’il n’y pas lieu de s’appesantir sur l’offense, la pesanteur, la chape de plomb que furent, à sept ans, l’absence de mère et d’enfance. Mille cent cinquante quatre, année fantasque, année fondatrice de la vie de ces gamins précocement adultes, ainsi condamnés à l’adolescence éternelle. On comprend ce qui, en ce livre, a plu à Michel Mourlet, son éditeur : l’évidence d’un style narratif sans apprêts qui est comme l’humilité qu’il sied à la littérature de se revêtir lorsque la matière qu’elle traite avec une sorte de déférente sollicitude, resplendit déjà en elle-même de l’éclat de sa densité. Entre Drouot et les Halles, la Coupole et le dix-septième, nous imaginons comme si nous y étions (et, peut-être, d’une certaine manière, avant de s’incarner nos mânes repéraient-elles déjà les lieux), ce poulbot des années cinquante, autodidacte en sa chair, en son âme et qu’à l’inverse d’une bonne part de la jeunesse actuelle, on pouvait laisser livré à lui-même puisque l’environnement, comme de source, permettait à tout un chacun, et même aux plus orphelins, de saisir son identité.

(1)  Jack Forget, L’Arbre à tiroirs - Août 1954-, France Univers, 143 p., 19 €.

 

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L'ARBRE A TIROIRS par Cécilia Dutter

19 Décembre 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

 Vient de paraître :

 

Jack Forget, L’Arbre à tiroirs, Août 1954,France Univers, 144 pages, 19 euros

 

 

 

Août 1954, à dix ans Paul bascule brutalement dans le monde des adultes. L’enfance est morte. Son père l’a tuée en voulant se tuer. Tentative de suicide rattrapée in extremis par les pompiers. Calmants et électrochocs. Jean ne sera jamais plus le même. Sa vie durant, il errera dans la brume, désormais incapable d’être chef de famille.

Irène, la mère, n’est pas armée pour affronter le choc. Elle s’en remet au fils sur qui reposeront en grande partie le quotidien et la prise en charge de ce mari dépressif sans cesse hospitalisé. Mère indigne ? Sans doute. En tout cas, mère mal-aimante, maltraitante par lâcheté. Et par égoïsme. Paul trouvera heureusement un peu de réconfort auprès de Célestine et Firmin, grands-parents d’autrefois, gens simples et bons. Mais ils habitent Trouville. Leur maison, havre de paix, est trop loin de Paris où il grandira. Les aïeuls vieillissent. Bientôt, le garçon ne leur rendra plus visite qu’au cimetière.

Enfant des années 50, la rue fera son éducation. Drouot, les Halles, la débrouille, Marthe la fleuriste qui le prend sous son aile, le muguet de mai qu’on vend à la sauvette aux prostituées du quartier Montparnasse… Autant de souvenirs qui se bousculent. Si la mémoire les restitue intacts, la plume ne leur fait aucun cadeau. Jack Forget évite le pathos. Il les égrène comme s’il était extérieur à cette jeunesse volée : la sienne. Sans foi ni loi, le héros avance. Volontaire et surdoué, il construit seul sa vie. Il y aménage des tiroirs dans lesquels il consignera plus tard les événements qui la composent. Celui d’avant le suicide traumatique du père demeurera presque vide. Malgré tous ses efforts, Paul peinera toujours à le remplir. « Il a été greffé sur un autre enfant, tronc mort en 1954, victime d’une enfance assassinée ».

Grâce à une neutralité distanciée de ton, l’auteur ne tombe jamais dans l’écueil de l’apitoiement sur soi-même. Il parvient à faire de ce récit autobiographique, un roman fort, parfaitement maîtrisé.

 

                                                                 

Cécilia Dutter

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INFOLETTRE N° 23

7 Septembre 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

La rentrée de Monteilhet ¨ Centenaires : Anouilh, Jules Renard

Agathe, toujours Agathe ¨ À la recherche du cinéma français

 

·   Les Éditions de Fallois annoncent pour la rentrée de septembre deux biographies d’un grand intérêt : Kipling par Charles Zorgbibe et Vélasquez par Bartolomé Bennassar. S’y ajoute le dernier roman policier du toujours jeune Hubert Monteilhet (82 ans) : les Talons d’Achille, une affaire criminelle dans le milieu de l’édition. 

·  L’émission de Michel Mourlet Français mon beau souci a achevé son cycle Anouilh le 30 août par un entretien avec Jean-Laurent Cochet ponctué de fragments de scènes interprétés par six de ses élèves. Les deux précédentes parties (5 juillet et 2 août) avaient accueilli Colombe Anouilh d’Harcourt, le compositeur et ami de Jean Anouilh Jean-Michel Damase, Roger Lauran, ancien directeur de scène de la Comédie des Champs-Élysées, Anca Visdei auteur d’un essai biographique : Anouilh, un auteur inconsolable et gai (Éd. Les Cygnes) et Stéphane Barsacq, petit-fils d’André Barsacq. On peut s’en procurer les enregistrements en téléphonant à Radio Courtoisie, 01 46 51 00 85. Sites Anca Visdei : info@ancavisdei.com et Les Cygnes : www.lescygnes.fr

·  Sujet de la prochaine émission : « La francophonie roumaine », avec Marina Bakonsky, épouse du ministre roumain des Affaires étrangères Théodore Bakonsky, et Silva Gabriela Beju, sculpteur et architecte, fille de Fleur Bulgensky. De cette dernière, l’œuvre peint sur verre fait actuellement l’objet d’une exposition qui, après la Maison des Associations à Paris et une tournée européenne, revient à Paris en septembre, au siège de l’Association du Moulin de la Vierge : sgb30@free.fr

·  Toujours pour la célébration nationale du centième anniversaire de Jean Anouilh, le Théâtre 14 affiche du 14 septembre au 30 octobre Léocadia, mise en scène par Thierry Harcourt, avec Geneviève Casile qui interprètera le rôle de la duchesse, créé par Marguerite Deval et repris en 1984 par Edwige Feuillère.

·  La France célèbre également cette année le centenaire de la mort de Jules Renard. À cette occasion, Le Spectacle du Monde (Groupe Valmonde) publie dans son numéro de septembre une étude de Michel Mourlet : « Jules Renard, le libre artiste » qui prendra place dans une prochaine réédition augmentée d’Écrivains de France, XXe siècle.

·  Dans le cadre de l’Année  France-Russie, Le Monde de l’Art et des Lettres organise du 18 au 27 septembre prochain, période idéale par son climat après l’affluence touristique, un voyage de 9 jours à Saint-Pétersbourg et dans ses environs, sur les pas des Romanov, de Pierre le Grand à Nicolas II. Guidé par des spécialistes, vous découvrirez ainsi, à pied ou en car, les lieux où vécut pendant trois siècles la famille impériale de Russie, mais aussi une étonnante ville-musée où les merveilles architecturales et artistiques se succèdent, dans le souvenir des artistes qui l’ont chantée où qui s’en sont inspirés : Pouchkine, Glinka, Moussorgski, Tchaïkovski, Dostoïevski, Diaghilev, etc. Renseignements au 06 10 20 74 94.

·  Agathe de La Boulaye (www.agathedelaboulaye.com) nous informe de la reprise du Monde selon Bulle à partir du 15 septembre au Petit Hébertot, du mardi au samedi à 19h30. Jusqu’au 22 inclus les places seront à 10 € au lieu de 20. Location : 01.55.63.96..06 ou www.petithebertot.fr   

·  L’éminent professeur américain Robert J. Berg, de l’Université de Bowling Green (Ohio) auteur d’ouvrages écrits directement en français, vient de publier aux Éditions Yale University Press un ouvrage destiné à faire date dans le domaine exigeant de la littérature cinématographique : À la recherche du cinéma français, avec un avant-propos de Michel Mourlet. Le Pr Berg y remet en question ou en perspective bien des idées reçues, notamment sur la Nouvelle Vague, en posant sur notre cinéma un regard américain imprégné de la plus haute culture française. Après sa sortie aux Etats-Unis, l’ouvrage ne devrait pas tarder à arriver en France, où des précisions sur sa diffusion sont attendues.  

·  Comme prévu, le premier ouvrage de France Univers pour cette rentrée littéraire sera le premier roman du président de l’International School of Management de New York, le Français Jack Forget, agrégé de l’université en économie et gestion, docteur en philosophie, ancien président de l’I.S.G. Dans l’Arbre à tiroirs, écrit d’une plume alerte et sensible,  il part à la recherche de son enfance disparue.

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Infolettre N° 22

10 Juillet 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Au Festival de Sarlat ¨ Centenaire d’Anouilh ¨ Sauvetage du Nord-Ouest ¨ les Amis d’Henri Béraud

 

·      Le 59e Festival de Sarlat ouvre ses portes le 17 juillet, jusqu’au 4 août. On y trouvera entre autres une Nuit des rois mise en scène par Nicolas Briançon, avec Sara Giraudeau, que l’on vient d’applaudir dans le rôle de Colombe (d’Anouilh) au théâtre et à la télévision ; les Cahiers de Malte Laurids Brigge, perles frémissantes de Rainer Maria Rilke portées par Bérengère Dautun, trouveront leur écrin dans l’Abbaye Sainte-Claire ; Francis Huster dans la Traversée de Paris d’après Marcel Aymé, la Dame de chez Maxim, une Charlotte Corday qui n’est pas celle de Drieu (quand la montera-t-on ?) mais de Daniel Colas, une pièce de Roger Martin du Gard écrite pour Jouvet qui n’en voulut pas, constitueront quelques-uns des moments forts de ces « Jeux du théâtre » toujours sélectionnés avec bonheur par Jean-Paul Tribout. À ne manquer sous aucun prétexte si l’on séjourne en Dordogne. www.festival-theatre-sarlat.com

·      Théâtre encore avec l’émission de Michel Mourlet Français, mon beau souci, qui a choisi de rendre hommage à Jean Anouilh, pour le centenaire de sa naissance inscrit au livre des Célébrations nationales. Anouilh, l’un des grands illustrateurs de notre langue au XXe siècle, avait naturellement sa place dans une émission dévolue au français. De cet hommage en trois volets, le premier a été diffusé en direct le 5 : Colombe Anouilh d’Harcourt, fille du dramaturge, et Stéphane Barsacq, petit-fils d’André Barsacq, premier metteur en scène de plusieurs pièce de l’auteur du Bal des voleurs, ont égrené leurs souvenirs et commenté l’actualité du Centenaire. Le 2 août puis plusieurs fois en différé sera diffusé le deuxième volet, toujours avec Colombe Anouilh et, cette fois, Anca Visdéi, qui vient de publier  Anouilh, un auteur inconsolable et gai, « biographie affective », aux Éditions Les Cygnes. Enfin un troisième volet est prévu pour septembre, avec notamment Jean-Laurent Cochet, qui a beaucoup œuvré pour Anouilh.

·      Théâtre toujours. Le Théâtre du Nord-Ouest de Jean-Luc Jeener nous informe : « La petite subvention du Ministère de la Culture a encore diminué. Le loyer a encore augmenté du fait du jeu des indices. Bref, notre théâtre a failli mourir lors d’une audience le mois dernier au Tribunal de Commerce au cours de laquelle l’Urssaf a demandé la liquidation de la Compagnie de l’Elan et la fermeture du Nord-Ouest. Grâce à l'énergie d'un avocat merveilleux et de son équipe, le Tribunal de Commerce a accepté de ne pas nous « liquider », mais d’ouvrir une procédure de redressement judiciaire. […]. La bonne nouvelle a été la réaction de tous : metteurs en scène, comédiens et surtout de vous, fidèles spectateurs. Notre intégrale Labiche vient juste de démarrer et, preuve de votre soutien, vous êtes déjà nombreux à avoir acquis un « passeport Labiche ». Labiche s'amusait de ses contemporains ; il les peignait dans leur vérité. Il avait compris que les hommes n'écoutent qu'eux-mêmes. C'est le théâtre de l'égocentrisme. Il suffit d'accentuer un ou deux traits pour déchaîner les rires. Chacun est enfermé dans sa folie et elle est contagieuse 166 pièces ! Plus d'une soixantaine seront mises en scène ; les autres présentées en lecture. Pendant 9 mois, 400 comédiens de 40 compagnies théâtrales vous feront partager ce rire. Espérons que cette nouvelle folie sauvera notre cher théâtre. »

·      Prévue par France Univers pour la mi-juin, la sortie en librairie de l’Arbre à tiroirs, août 1954, premier roman de Jack Forget, président de l’International School of Management de New York, a été repoussée à septembre.

·      L’Association rétaise des Amis d’Henri Béraud (environ 500 adhérents) vient de publier le 22e Cahier Henri Béraud, contenant une curiosité littéraire : « les Plaisirs de l’obèse », nouvelle de l’écrivain américain William Johnston traduite par Béraud, et réponse en quelque sorte au roman de ce dernier, Prix Goncourt 1922, le Martyre de l’obèse. Par la même occasion, le président de ladite association, Francis Bergeron, invite ses adhérents à un effort de promotion. Il s’agit de recruter de nouveaux Amis pour compenser la disparition des plus anciens. Et de permettre ainsi la poursuite des activités : publications, réunions, manifestations, qui pérennisent la présence du grand écrivain lyonnais dont une certaine caste de censeurs tente en vain depuis l’après-guerre d’étouffer la mémoire. BP 3 – 17111 Loix-en-Ré.

·      Les Éditions France Univers informent leur clientèle que leurs bureaux seront fermés du 15 juillet au 15 août et le comptoir parisien de leur Diffuseur Atlantica-Séguier du 1er au 15 août. Les commandes peuvent néanmoins être adressées par télécopie ou courriel, mais le traitement en sera dans l’ensemble ralenti.  

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INFOLETTRE N° 21. JUIN 2010

6 Juin 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Fête de la Courtoisie ¨ Cochet, Molière et Guitry ¨ l’École du chant français ¨ le premier roman d’un grand universitaire ¨ Le Roy Ladurie et la Fête de la Fédération ¨ Mougenot à Avignon

 

·  Rappel : Des centaines d’écrivains se succèderont à la Fête de la Courtoisie 2010 pour signer leurs ouvrages, le dimanche 13 juin, de 14 h à 19 h, à l’Espace Champerret, rue Œstreicher, Paris XVIIe. Métro : Ligne 3, station Porte de Champerret ; R.E.R. : Ligne C, station Péreire ; Autobus : Lignes 84, 92, 93, 163, 164, 165 et PC, station : Porte de Champerret. Rappelons également que les Éditions France Univers y seront représentées par Jacqueline Ury, Sylvie Oussenko et Michel Mourlet.

·  Il y a toujours beaucoup à voir au théâtre, à Paris, on le sait. Signalons tout particulièrement deux spectacles promus par l’excellente attachée de presse Marie-Hélène Brian : les Femmes savantes, où brille Jean-Laurent Cochet au Petit Théâtre de Paris, et Je t’aime, pièce peu connue  et assez singulière de Sacha Guitry qui met en action un architecte (Gérard Lartigau) amoureux d’une jeune musicienne et construisant le bonheur de leur couple comme la plus belle de ses demeures. Théâtre 14, 01 45 45 49 77.

·  Quatre artistes lyriques : Sylvie Oussenko, Gabriel Bacquier, Robert Massard, Michel Sénéchal, et le chef d’orchestre  Dominique Fanal, annoncent la création d’un blog intitulé « Boomerang » et dévolu à la défense du chant français, fort malmené depuis longtemps  comme on le sait. Il y a quelques mois, l’émission de Michel Mourlet « Français, mon beau souci », s’était longuement  préoccupée de cette situation. « Boomerang » définit ainsi son objectif : « Ce blog a été créé par des artistes las du misérabilisme où se trouve réduit l’art lyrique en France, las des contrevérités, des omissions, voire de l’ignorance, émises et étalées par des médias et des responsables dits culturels. Il n’est pas question, évidemment, de vouloir tout changer, de critiquer sans mesure et cette page n’aura pas le pouvoir de rétablir, hélas, l’art lyrique (et autres spectacles vivants aussi mal lotis) à son plus haut niveau : à l’impossible nul n’est tenu…. Cette page répond seulement à un impérieux besoin d’informer là où sévit la désinformation, de rétablir la vérité quand cela est nécessaire et s’adresse à tout public : artistes lyriques débutants ou chevronnés, musiciens ou tout simplement passionnés du bel canto et de la musique dite classique en général. » http://lecolefrancaisedechant.unblog.fr

·   Vient de paraître aux Éditions France Univers : Pèlerinages, poèmes de Sylvie Oussenko illustrés par Gabriel Bacquier (144 pages, 21 €). À paraître chez le même éditeur à la mi-juin : l’Arbre à tiroirs, août 1954, premier roman de Jack Forget, président de l’International School of Management de New York (144 pages, 19 €).

·  Le N° 35 du Monde des Arts et des Lettres est paru. Organe de l’association d’initiative et de partenariat culturels du même nom, dirigé par Jean-Bernard Cahours d’Aspry, on y trouve quantité d’informations et de dossiers d’un grand intérêt, notamment dans le domaine musical. Pour adhérer à l’association et recevoir son bulletin mensuel en ligne, écrire ou téléphoner  au Monde de l’art et des lettres : 15, rue Saint-Gilles 75003 Paris, tél. 06 10 20 74 94,  mondelart@free.fr

·  Par le truchement du site des Manants du Roi, Colette Bonacorsi nous invite à l'audition publique de ses élèves du cours de théâtre de Nesle, les 12 et 13 juin de 11h00 à 14h00 au théâtre de Nesle, 8 rue de Nesle 75006 Paris. L’audition sera suivie d’un coquetel. Tél : 01 43 54 17 43 ou 06 73 39 40 33. http://www.coursdetheatredenesle.com/

·  Le vendredi  25 juin 2010 se tiendra à l’Ecole Militaire « Amphithéâtre Louis » un colloque intitulé « La Fête de la Fédération du 14 juillet 1790. Histoire et héritage »,  dirigé par Emmanuel Le Roy Ladurie et le Pr Georges-Henri Soutou, membres de l’Académie des Sciences morales et politiques. Ce colloque est organisé par un collectif composé des comité La Fayette, La Fédération, Carrefour des Acteurs sociaux. Programme détaillé sur demande à : dircas@cas-france.org  ou lafederation@lafederation.fr  ou par téléphone au 01 43 55 36 85.

·  Francis Bergeron, l’actif président des Amis d’Henri Béraud, vient de publier chez Pardès, dans la collection « Qui suis-je ? » une monographie de Saint-Loup (Marc Augier).

·  Deux pièces de Jacques Mougenot seront présentes du 8 au 31 juillet au Festival Off  d’Avignon : la Carpe du duc de Brienne et l’Affaire Dussaert. Pour tous renseignement, rendez-vous sur le site : www.jacquesmougenot.com

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INFOLETTRE N° 20

10 Mai 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Saint-Simon, Chamfort, « Porte Louise » ¨ La Fête de la Courtoisie ¨ Une nouvelle biographie de Stendhal ¨ Marie-Laurence Gaudrat ¨ Pierre Gripari ¨ André Breton

 

·  Les deux prochains numéros de la série Français, mon beau souci sur Radio Courtoisie seront consacrés aux auteurs présents sous la bannière de cette émission lors de la traditionnelle Fête du livre organisée chaque année  par la « Radio du Pays réel et de la Francophonie » (voir information ci-dessous). Celle du lundi 10 mai (10 h 45) aura pour thème « Mémoire et Langue française », titre justifié par la présence d’Alfred Eibel, critique à Valeurs Actuelles et au Service littéraire, qui entretiendra à nouveau les auditeurs du Saint-Simon – pape des mémorialistes - de Roger Judrin (Éd. Galodé) dont il a écrit la préface, ainsi que des Œuvres complètes de Chamfort (Éd. du Sandre). Christopher Gérard, lui, parlera de son dernier roman : Porte Louise, histoire d’une quête de mémoire, entouré de deux élèves du cours d’art dramatique de Dominique Leverd qui en liront des passages.

·  L’émission suivante, le 7 juin à la même heure, s’attachera à deux domaines où notre langue diplomatique et culinaire a prouvé son excellence : la gastronomie et la politique étrangère. Michel Mourlet y recevra Jacqueline Ury, auteur « France Univers » de la Cuisine de d’Artagnan et de Rasteau, Vin doux naturel et Recettes gourmandes, ainsi que de la Cuisine au pain aux Éditions Les Quatre Chemins. Le second invité, le démographe, économiste et géopolitologueYves Montenay, présentera trois de ses derniers ouvrages parmi les plus en phase avec l’actualité, parus aux Belles Lettres : le Français face à la mondialisation, le Mythe du fossé Nord-Sud et Nos Voisins les Musulmans. Rappelons que Français, mon beau souci est rediffusée trois fois dans la semaine. www.radiocourtoisie.net/

·  Des centaines d’écrivains se succèderont à la Fête de la Courtoisie 2010 pour signer leurs ouvrages, le dimanche 13 juin, de 14 h à 19 h, à l’Espace Champerret, rue Œstreicher, Paris XVIIe. Métro : Ligne 3, station Porte de Champerret ; R.E.R. : Ligne C, station Péreire ; Autobus : Lignes 84, 92, 93, 163, 164, 165 et PC, station : Porte de Champerret. Rappelons que les Éditions France Univers y seront représentées par Jacqueline Ury et Michel Mourlet.

·  Le programme des Éditions de Fallois pour mai et juin compte plusieurs titres prometteurs : un essai de Jacqueline de Romilly, la Grandeur de l’Homme au siècle de Périclès, étude d’un état d’esprit propre à l’Occident et apparu en Grèce au Ve siècle ; un inédit d’Henri Troyat : Trois mères, trois fils, Mesdames Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, ou la stupéfaction de la poule qui a couvé un canard ; enfin, par le Pr Philippe Berthier, une nouvelle biographie de Stendhal, le dilettante théoricien de l’art de vivre, à la recherche du bonheur, des sensations vives et des sentiments forts.   

·  Spécialisée dans les livres anciens et rares, la Librairie Anne Lamort propose dans son Bulletin n° 28, un choix de nouvelles acquisitions qui feront le bonheur des bibliophiles fortunés. Ainsi, deux originales d’Alphonse de Chateaubriant, respectivement à 2 000 et 1 800 € : Monsieur des Lourdines et La Brière. Parmi vingt autres merveilles, on remarque une originale rarissime du seul roman de Labiche : la Clé des champs, à 500 €. 3, rue Benjamin-Franklin 75116 Paris. librairie@anne-lamort.com

·  À voir jusqu’au 5 juin, la nouvelle exposition de Marie-Laurence Gaudrat, qui tranche sur la pauvreté d’expression de l’académisme contemporain par ses somptueuses compositions figuratives. À la Galerie Francis Barlier - 36, rue de Penthièvre 75008 Paris - du mardi au samedi, de 11 h à 19 h. 01 49 53 00 05.

·  Vient de paraître chez Pardès, dans la collection « Qui suis-je ? », une monographie consacrée à Pierre Gripari par Anne Martin-Conrad et Jacques Marlaud. Un ouvrage d’érudition et de passion qui manquait encore, pour mettre à sa juste place un écrivain destiné à rester, bien que -- ou parce que - occulté et méconnu de son vivant par les serviteurs de la bienpensance.   .  sarl.pardes@orange.fr

·   Au programme de France Univers pour les semaines à venir : l’Arbre à tiroirs, roman de Mark Upper, Te souviens-tu de moi, récit de Sophia Kirch, André Breton ou la Hantise de l’absolu, par Jean-Paul Török. Sans oublier le recueil de poèmes de Sylvie Oussenko, Pèlerinages, illustré par le grand baryton Gabriel Bacquier.   

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